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[Statement] Chile: No a la ley antitomas!

Posted by European Action Coalition on 5 September 2023
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No a la ley antitomas!

Against the authoritarian backlash after the social explosion in Chile!

  • In Chile housing and neighborhood organizations are calling for a day of action on Thursday 7th of September against an ‘anti-occupation law’ (ley anti tomas) which threatens hundreds of thousands of people with prison. They are planning for a permanent mobilization until the president vetoes that law #VetoTotalalALaLeyMaldita
  • The European Action Coalition for the right to housing and to the city (EAC) denounces the legislation targeting families who are occupying abandoned land in order to survive, as well as social movements and approaches of collective self-organizing. Our solidarity is with the Chilean people ! 
  • We are calling housing and city rights movements in Europe to express solidarity with the militants and people in Chile and further to organize collectively beyond borders against the criminalization of poverty and social movements which we are also facing more and more in Europe.

Hundreds of thousands of residents of Chile’s informal settlements are threatened with prison and eviction without trial, following a law passed on Wednesday August 30. The law allows for up to 3 years imprisonment for those in need who have peacefully occupied land or buildings. Up to 5 years imprisonment for those accused of breaking in and entering. Additionally the new law authorizes the application of special investigation techniques in the pursuit of land occupations. It criminalizes social movements that organize the inhabitants of informal settlements. Furthermore, it legalizes violent actions of landlords taking ‘the law’ into their own hands, including the hiring of third parties (i.e. paramilitary units).

“We find it absolutely unusual and inhumane that politicians and the government support a law that imposes prison sentences, which ensures and legitimates privileged self-defense for large landowners, while persecuting the Mapuche people in their just struggle for the recovery of their territory or the people who occupy land because of their need for housing. Even students and workers who carry out temporary occupations for their just student and labor demands. In fact, this law will criminalize poverty and the struggle to improve the living conditions of the people and we cannot allow it”, said 17 organizations in a public statement issued in June of this year.

Particularly enraging is that this new ‘damned law’, as people call it (ley maldita), is going to be implemented despite the current housing emergency. The Emergency Housing Plan had designated that 260.000 houses should be build in three years, a plan that is far away from implementation. Ironically you can read comments that according to the new law the state should start building instead 600.000 prisons for all the families who are struggling for dignified living.

The struggle for housing and land is uniting our mouvements around the globe. The EAC stands in solidarity with all people who are struggling, may it be for the reappropriation of stolen land, squatting and occupation of spaces and buildings for living and collective social organizing. We consider these forms of civil disobedience as legitimate means of self-defence in capitalist societies, in which the vast majority of the people is exploited and suppressed. We condemn the states that are creating new laws privileging the privileged classes and who authorize violent actions against poverty they themselves create.

Our unrestricted solidarity is with the struggling people in Chile!

#noalaleymaldita #noalaleyantitomas #VetoTotalALaLeyMaldita

Contre le retour de bâton autoritaire après l’explosion sociale au Chili!

  • Au Chili, les organisations de logement et de quartier appellent à une journée d’action le jeudi 7 septembre contre une “loi anti-occupation” (ley anti tomas) qui menace de prison des centaines de milliers de personnes et à une mobilisation permanente jusqu’à ce que le président oppose son veto à cette loi. #VetoTotalalaLeyMaldita
  • La Coalition européenne d’action pour le droit au logement et à la ville (EAC) dénonce la législation visant les familles qui occupent des terrains abandonnés pour survivre ainsi que les mouvements sociaux et les démarches d’auto-organisation collective. Notre solidarité va au peuple chilien.
  • Nous appelons les mouvements de droit au logement et à la ville en Europe à exprimer leur solidarité avec les militant⋅es et les habitant⋅es du Chili et à s’organiser collectivement au-delà des frontières contre la criminalisation de la pauvreté et des mouvements sociaux à laquelle nous sommes de plus en plus confrontés en Europe.  

Des centaines de milliers d’habitant⋅es des quartiers informels du Chili sont menacés de prison et d’expulsion sans procès, suite à une loi votée le mercredi 30 août. La loi prévoit jusqu’à trois ans d’emprisonnement pour l’occupation pacifique d’un terrain ou d’un bâtiment par des sans-abri. Elle prévoit jusqu’à 5 ans d’emprisonnement en cas d’effraction. En outre, elle autorise l’application de techniques d’enquête spéciales dans la poursuite des occupations de terres. Elle criminalise les mouvements sociaux qui organisent les habitant⋅es des quartiers informels et autorise l’expulsion par la police dans tous les cas, sans passer par un tribunal. En outre, elle légalise les actions violentes des propriétaires qui prennent la “loi” en main, y compris l’engagement de tiers (c’est-à-dire d’unités paramilitaires).

“Nous trouvons absolument inhabituel et inhumain que les politiciens et le gouvernement soutiennent une loi qui impose des peines de prison, qui garantit une autodéfense privilégiée aux grands propriétaires terriens, tout en persécutant le peuple mapuche dans sa juste lutte pour la récupération de son territoire ou les personnes qui occupent des terres parce qu’elles ont besoin d’un logement. Même les étudiant⋅es et les travailleur⋅euses qui mènent des occupations temporaires pour leurs justes revendications étudiantes et syndicales. En fait, cette loi criminalisera la pauvreté et la lutte pour l’amélioration des conditions de vie des gens et nous ne pouvons pas le permettre”, ont déclaré 17 organisations dans une déclaration publique publiée en juin de cette année.

Ce qui est particulièrement rageant, c’est que cette nouvelle “loi maudite”, comme les gens l’appellent (ley maldita), va être mise en œuvre en dépit de l’urgence actuelle en matière de logement. Le plan d’urgence pour le logement prévoyait la construction de 260 000 logements en trois ans, un plan qui est loin d’être mis en œuvre. Ironiquement, on peut lire des commentaires selon lesquels, conformément à la nouvelle loi, l’État devrait commencer à construire 600 000 prisons pour toutes les familles qui luttent pour vivre dans la dignité.

La lutte pour le logement et la terre unit nos mouvements dans le monde entier. La CEA soutient l’intégralité des revendications et des exigeances du mouvement chilien. Nous appelons tous les membres de la CEA à exprimer leur soutien au mouvement chilien en envoyant des messages,des vidéos, en organisant des rassemblement et toute autre forme d’action de solidarité. 

Nous sommes totalement solidaires du peuple chilien en lutte !

#noalaleymaldita #noalaleyantitomas #VetoTotalALaLeyMaldita

¡¡¡Contra la reacción autoritaria después del estallido social en Chile!!!

  • En Chile organizaciones habitacionales y vecinales convocan a una jornada de acción el próximo jueves 7 de septiembre contra una “ley anti-okupación” (ley anti-tomas) que amenaza con prisión a cientos de miles de personas. También convocan a la movilización permanente hasta que el presidente vete ésa ley #VetoTotalalALaLeyMaldita.
  • La Coalición de Acción Europea por el Derecho a la Vivienda y a la Ciudad (CEA) denuncia la legislación dirigida contra las familias que ocupan tierras abandonadas para sobrevivir, así como contra los movimientos sociales y enfoques de autoorganización colectiva. Nuestra solidaridad es con el pueblo chileno.
  • Hacemos un llamamiento a los movimientos por el derecho a la vivienda y a la ciudad en Europa para que expresen solidaridad con los militantes y el pueblo en Chile y además a organizarse colectivamente, más allá de las fronteras, contra la criminalización de la pobreza y de los movimientos sociales a los que también nos enfrentamos cada vez más en Europa.

Cientos de miles de residentes de asentamientos informales de Chile están amenazados con prisión y desalojo sin juicio, tras una ley aprobada el miércoles 30 de agosto.  La ley permite penas de hasta 3 años de prisión para las pacíficas ocupaciones de terrenos o edificios por personas sin hogar y hasta 5 años de encarcelamiento por allanamiento de morada. Adicionalmente autoriza la aplicación de técnicas especiales de investigación en la persecución de las usurpaciones de tierras. Criminaliza a los movimientos sociales que organizan a los habitantes de asentamientos informales. Además, legaliza las acciones violentas de los propietarios que toman “la justicia” por su mnao, incluyendo la contratación de terceros (es decir, las brigadas de paramilitares de la desokupación).

“Nos parece absolutamente inusual e inhumano que los políticos y el gobierno apoya una ley que impone penas de prisión, que asegura y legitima una autodefensa privilegiada para los grandes terratenientes mientras persiguen al pueblo indígena mapuche en su justa lucha por la recuperación de su territorio o a las personas que ocupan tierras dpor su necesidad vivienda.  Incluso a los estudiantes y trabajadores que llevan a cabo ocupaciones temporales para sus justas demandas estudiantiles y laborales. De hecho, esta ley va a criminalizará la pobreza y la lucha para mejorar las condiciones de vida de la gente y no podemos permitirlo”, señalaron 17 organizaciones en una declaración pública emitida en junio de este año.

Resulta especialmente indignante que esta nueva “ley maldita”, como la llama la gente, se vaya a implementar a pesar de la actual emergencia de vivienda.  El Plan de Vivienda de Emergencia había designado que había que construir 260.000 viviendas en tres años, un plan muy lejos de implantarse. 

Irónicamente se pueden leer comentarios señalando que, según la nueva ley, en vez de construir las viviendas el Estado debería empezar a construir cárceles para las 600.000 familias que están luchando por una vida digna.

La lucha por la vivienda y la tierra está uniendo a nuestros movimientos en todo el mundo. La CEA se solidariza con todas las personas que luchan, ya sea por la reapropiación de tierras robadas, la okupación y ocupación de espacios y edificios para vivir y la organización social colectiva. Consideramos estas formas de desobediencia civil como medios legítimos de autodefensa en las sociedades capitalistas, en las que la gran mayoría del pueblo es explotado y reprimido. Condenamos a los Estados que están creando nuevas leyes que privilegian a las clases privilegiadas y que autorizan acciones violentas contra la pobreza que ellos mismos crean.

¡¡¡Nuestra solidaridad sin límite es con la lucha del pueblo en Chile!!!

#noalaleymaldita #noalaleyantitomas #VetoTotalALaLeyMaldita

Gegen die autoritäre Gegenreaktion nach dem sozialen Aufstand in Chile!

  • In Chile rufen Wohnungs- und Nachbarschaftsorganisationen zu einem Aktionstag für Donnerstag, den 7. September, gegen das ‘Anti-Besetzungsgesetz’ (ley anti tomas) auf, das Hunderttausende von Menschen mit Gefängnis bedroht. Sie planen eine permanente Mobilisierung, bis der Präsident sein Veto gegen das Gesetz einlegt #VetoTotalalALaLeyMaldita
  • Das European Action Coalition for the right to housing and to the city (EAC) verurteilt die Gesetzgebung, die sich gegen Familien richtet, welche verlassenes Land besetzen, um zu überleben, sowie gegen soziale Bewegungen und Ansätze der kollektiven Selbstorganisation. Unsere Solidarität gilt den Menschen in Chile! 
  • Wir rufen alle wohnungs- und stadtpolitische Bewegungen in Europa auf, ihre Solidarität mit den Aktivist*innen und Menschen in Chile auszudrücken und sich kollektiv über Grenzen hinweg gegen die Kriminalisierung von Armut und von sozialen Bewegungen zu organisieren, mit der wir auch in Europa zunehmend konfrontiert sind.

Hunderttausende von Bewohner*innen informeller Siedlungen in Chile sind in Folge der Verabschiedung eines Gesetzes (ley anti thomas) am Mittwoch, den 30. August von Gefängnisstrafen und Zwangsräumung ohne Gerichtsverfahren bedroht. Das Gesetz sieht eine Haftstrafe von bis zu 3 Jahren für Bedürftige vor, die friedlich Land oder Gebäude besetzt haben. Bis zu 5 Jahre Haft für diejenigen, die des Einbruchs beschuldigt werden. Zusätzlich erlaubt das neue Gesetz die Anwendung spezieller Ermittlungstechniken bei der Verfolgung von Landbesetzungen. Es kriminalisiert soziale Bewegungen, die die Bewohner von informellen Siedlungen organisieren. Außerdem, legalisiert es gewaltsame Aktionen von Grundbesitzern, die das ‘Recht in die eigenen Hände nehmen’, einschließlich der Beauftragung von Dritten (d.h. paramilitärischen Einheiten).

“Wir finden es absolut ungewöhnlich und inhuman, dass Politiker und die Regierung ein Gesetz unterstützen, das Gefängnisstrafen verhängt, das die privilegierte Selbstverteidigung von Großgrundbesitzern gewährleistet und legitimiert, während die Mapuche in ihrem rechtmäßigen Kampf für die Rückergewinnung ihres Territoriums verfolgt werden, oder ebenso die Menschen, die Land aus Bedarf an Wohnraum besetzen. Auch Studenten und Arbeiter sidn betroffen, die vorübergehende Besetzungen [der Universitätem oder Fabriken] für die Durchsetzung ihrer legitimen studentischen und arbeitsrechtlichen Forderungen. Tatsächlich dient dieses Gesetz der Kriminalisierung von Armut und des Kampfes zur Verbesserung der Lebensbedingungen der Menschen und das können wir nicht zulassen”, erklärten 17 Organisationen in einem Statement, das im Juni diesen Jahres veröffentlicht wurde. 

Besonders wütend macht, dass dieses neue “verdammte Gesetz”, wie die Menschen es nennen (ley maldita), trotz der aktuellen Wohnungsnotlage umgesetzt werden soll. Wohnungsnotstandes. Der Wohnungsnotfallplan hatte vorgesehen, dass 260.000 Häuser in drei Jahren gebaut werden sollten, ein Plan, der jedoch weit von der Umsetzung entfernt ist. In ironischen Kommentaren kann man lesen, dass die Regierung in Folge des neuen Gesetzes stattdessen mit dem Bau von 600.000 Gefängnissen beginnen  sollte, für all die Familien, die für ein menschenwürdiges Leben kämpfen.

Der Kampf um Wohnraum und Land vereint unsere Bewegungen rund um den Globus. Die EAC ist solidarisch mit allen Menschen, die kämpfen, sei es für die Wiederaneignung von gestohlenem Land, wie auch Hausbesetzungen und die Besetzung von Plätzen und Gebäuden für und kollektive soziale Organisierung. Wir betrachten diese Formen des zivilen Ungehorsams als legitime Mittel der Selbstverteidigung in kapitalistischen Gesellschaften, in denen die große Mehrheit der Menschen ausgebeutet und unterdrückt wird. Wir verurteilen die Staaten, die neue Gesetze schaffen, die die privilegierten Klassen privilegieren, und die gewaltsame Aktionen gegen die von ihnen selbst geschaffene Armut zulassen.

Unsere uneingeschränkte Solidarität gilt den kämpfenden Menschen in Chile!

#noalaleymaldita #noalaleyantitomas #VetoTotalALaLeyMaldita

Contra a repressão autoritária após a explosão social no Chile!

  • No Chile, as organizações de moradores e pelo direito à habitação convocaram a 7 de setembro um dia de ação contra uma “lei anti-ocupação” (ley anti tomas) que ameaça centenas de milhares de pessoas com pena de prisão. Estão a planear uma mobilização permanente até que o presidente vete essa lei #VetoTotalalALaLeyMaldita
  • A Coligação Europeia de Ação pelo Direito à Habitação e à Cidade (EAC) denuncia esta legislação que ameaça as famílias que ocupam terrenos abandonados para sobreviver, bem como movimentos sociais e formas de auto-organização coletiva. A nossa solidariedade é com o povo chileno !
  • Apelamos aos movimentos que lutam pelo direito à habitação e à cidade na Europa para que expressem a sua solidariedade com estes militantes e o povo chileno e para que se organizem coletivamente para lá de fronteiras contra a criminalização da pobreza e da organização coletiva da luta, com que também nos confrontamos cada vez mais na Europa.

Centenas de milhares de habitantes dos bairros informais do Chile estão ameaçados de prisão e de despejo sem julgamento, na sequência de uma lei aprovada na quarta-feira, 30 de agosto. A lei prevê até 3 anos de prisão para aqueles que, por necessidade, ocuparam pacificamente terrenos ou edifícios, e até 5 anos de prisão para quem seja acusado de invasão de propriedade. Para além disso, a nova lei autoriza a aplicação de técnicas especiais de investigação na persecução de ocupações de terra e criminaliza os movimentos sociais que organizam os moradores de bairros informais. Além do mais, esta lei legaliza ações violentas por parte dos proprietários para que façam “justiça” pelas suas próprias mãos, prevendo até a contratação de terceiros (como por exemplo groupos paramilitares).

“Consideramos absolutamente insólito e desumano que os políticos e o governo apoiem uma lei que impõe penas de prisão, que assegura e legitima a autodefesa privilegiada dos grandes proprietários de terras, enquanto persegue o povo Mapuche na sua justa luta pela recuperação do seu território, as pessoas que ocupam terras por falta de habitação, ou até mesmo estudantes e trabalhadores que realizam ocupações temporárias pelas suas justas reivindicações estudantis e trabalhistas. Na prática, esta lei vai criminalizar a pobreza e a luta pela melhoria das condições de vida do povo e não o podemos permitir”, afirmaram 17 organizações numa declaração pública emitida em junho deste ano.

O facto de esta nova “lei maldita”, como é chamada pelo povo (ley maldita), vir a ser implementada apesar da atual situação de crise habitacional, é particularmente revoltante. O Plano de Emergência para a Habitação previa a construção de 260.000 casas em três anos, um plano que está longe de ser implementado. Ironicamente, podem ler-se comentários segundo os quais, de acordo com a nova lei, o Estado precisaria de começar a construir 600.000 prisões para ter onde encarcerar todas as famílias que lutam por uma vida digna.

A luta pela habitação e pela terra está a unir os nossos movimentos em todo o mundo. A EAC é solidária com todas as pessoas que lutam pela reapropriação de terras roubadas, pela ocupação de espaços e edifícios para viver e pela organização social colectiva. Consideramos estas formas de desobediência civil como meios legítimos de auto-defesa nas sociedades capitalistas, nas quais a grande maioria do povo é explorada e reprimida. Condenamos os Estados que criam novas leis que beneficiam as classes já privilegiadas e que autorizam acções violentas contra a pobreza que eles próprios criam.

A nossa solidariedade irrestrita é com o povo em luta no Chile!

#noalaleymaldita #noalaleyantitomas #VetoTotalALaLeyMaldita

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